200 millions de dollars. C’est le montant du prêt qui doit être accordé, le 3 mars, par la Banque mondiale (BM) au Maroc selon le quotidien marocain L’Economiste qui a annoncé cette information en exclusivité ce 3 mars. Cette opération, qui est soumise à l’approbation du Conseil d’administration de la BM, a pour but de soutenir un programme d’appui à la compétitivité visant à améliorer le climat de l’investissement, la politique commerciale et la gouvernance économique.
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Renforcement des pouvoirs des institutions
Les progrès en matière de climat de l’investissement seront réalisés par « l’amélioration de la gouvernance des grandes entreprises, la simplification et la transparence de la règlementation applicable aux entreprises et l’accroissement de l’accès aux informations publiques sur les entreprises » selon L’Economiste. L’amélioration de la politique commerciale et la facilitation des échanges devrait se faire à travers une mise à jour du cadre règlementaire sanitaire et sécuritaire ainsi qu’une « facilitation des procédures aux ports d’entrée ».
La gouvernance économique devrait, selon le programme de la BM dévoilé par L’Economiste, notamment être tirée vers le haut grâce au renforcement du rôle du Conseil de la concurrence. Ce conseil fait l’objet de nombreux doutes. En effet, l’instance dédiée à la concurrence n’a toujours pas de président désigné de manière officielle suite à l’expiration du mandat d’Abdelali Benamour en octobre 2013. Autre problème, le Conseil de la concurrence, qui a fait l’objet d’une nouvelle législation au mois de février, ne peut être directement saisi par les consommateurs alors que les entreprises le peuvent.
Le renforcement d’une autre institution, la Commission nationale de l’environnement des affaires, devrait également permettre l’amélioration de la gouvernance économique, de même que « la mise en œuvre des réformes du climat des investissements » selon L’Economiste.
On notera que ce prêt destiné à soutenir un programme d’appui à la compétitivité est le deuxième du genre. Le premier, qui avait les mêmes objectifs, avait fait l’objet d’un prêt de 160 millions de dollars.
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