L'Etat encadre l'équivalence des diplômes supérieurs privés

Suite à l'approbation d'un projet de décret, le gouvernement accordera finalement l'équivalence aux diplômes délivrés par les universités privées.

Par

Lahcen Daoudi
Lahcen Daoudi, Crédit : Tniouni

Le projet de décret 2.14.665 relatif à la reconnaissance des établissements de l’enseignement privé, approuvé par le Conseil de gouvernement le 9 octobre, sera revu et corrigé afin d’accorder l’équivalence aux diplômes délivrés par les universités privées. Toutefois, l’ensemble des établissements privés ne bénéficieront pas de cette équivalence.

« Cela ne concernera que 5 universités privées, Mundiapolis, l’université internationale de Casablanca, l’université privée de Fès, l’université privée de Marrakech et Universiapolis d’Agadir dans la mesure où ce sont les seules qui répondent aux critères stipulés dans le décret », nous explique Abderrahmane Lahlou, expert en éducation au sein d’Abwab Consultant.

Lire aussi : L’ONU alerte le Maroc sur le poids inquiétant de l’enseignement privé

Le décret impose aux établissements privés que 60 % de l’enveloppe horaire sont assurés par des professeurs permanents et que 50 % d’entre eux disposent d’un doctorat ou d’un diplôme équivalent. Or, ces conditions ne sont pas remplies par tous les établissements privés, qui sont au nombre de 140.

« Toutes les filières doivent être accréditées par l’État »

Pour obtenir l’équivalence du diplôme, une autre condition doit être impérativement remplie par les établissements privés. Elle concerne les filières enseignées par ce type d’établissement, assure Lahlou :

Toutes les filières enseignées par les établissement reconnus par l’État ne sont pas forcément accréditées. Il se peut que trois filières sur cinq seulement soient accréditées, ce qui n’accorde pas l’équivalence du diplôme délivré par l’établissement.

L’expert précise que les diplômes qui bénéficieront de l’équivalence doivent être impérativement signés par le président de l’université.

La restriction de l’éligilibité aux universités privées s’explique, selon Lahlou, par le fait que l’État souhaite « avoir une meilleure capacité de contrôle sur un nombre restreint d’établissements privés ».

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  • Pourquoi alors l’état autorise des dizaines d’universités délocalisees depuis une trentaine d’années si leurs deplomes ne sont pas équivalents, plusieurs etudients avaient tombé dans le piège des publicités aux journaux par la mention RECONNU PAR L’ÉTATsans que le ministère de l’enseignement supérieur n’intervienne ,et les victimes sont les etudients quand ils découvrent que leurs diplômes sont refusés pour l’équivalence à la fin de leurs formations, c »est l’état qui est responsable en fermant les yeux en laissant les lobys de l’enseignement arnaquer les Marocains.

    1. Ils affichaient ACCERIDTEE PAR L’ETAT et non pas RECONNUE. De toute manière ça ne changera rien dans la politique de recrutement dans le privé. Le public peut être mais ce dernier n’interesse plus les diplomés des grandes écoles publiques EMI ISCAE …

  • Oui c ‘est un tres bon nouvel En tenant compt que c ‘est plus interessent d’avoir une equivalence ou non Parseque on connu plus l’objectif et ou cette equivalence peuvent nous mene , soit disent que il y a des diplome de ces université citez , la question qui se pose pour les ancien etudaints de ses université est ce que il ont l’equivalence , Si non comme l’etat va traite les dossier et les diplome de ces jeune qui ont juste des victime de marketing et de la publicité fait par ces etablissement est ce que l’etat n’est plus responsable de ces dégât ?? Comment l’etat nier sa responsabilité ou tour de ce sujet et comme tout le mond sache que aucun etablissement n’ouvre plus ses porte aleatoirement san un vrai autorisation de l’etat .

  • De meme pour les diplomes delivrés par les universités d’etat dans le cadrede la formation continu ils profite de la condtion que les places sont limités est ils proposent aux etudiant de la formation pyante pour un master ou une licence pro ,hors a la fin les etudiants decouvrent que ce n’est un diplome non reconnu par l’etat ,voila un autre piege par les université d’etat ces question de marketing

  • l’arnaque se trouve même dans l’enseignement publique, les classes sont remplies des étudiants incompétents (des études gratuites ou l’étudiant n’a pas à emmerder le prof sur sa qualité de travail -déjà il doit détecter ça-), et c’est ces mêmes profs qui assurent les études en privé, personnellement, je défends l’idée de reconnaître la qualification de l’élève et non pas de l’école, après tout c’est nous qui passent les concours et non pas nos écoles, peut être ces dernières ont un but lucratif, cependant, l’objectif d’un étudiant, en privé ou en publique, c’est de trouver du travail. Que la compétitivité règne et que le meilleure gagne, c’est correcte pour tout étudiant sérieux et capable, et bénéfique pour les besoins de l’état.