Le nouveau secrétaire général du PAM, Mustapha Bakkoury, a eu droit à une lettre de félicitations, assez bienveillante, de la part du roi Mohammed VI, et ce quelques heures seulement après son élection à la tête de la formation politique. Cette dernière y est décrite comme un parti “respectable”, doté de “composantes agissantes” et censé poursuivre “une action constructive” en faveur du processus démocratique. Le souverain ne tarit pas d’éloges sur la personne du nouveau patron (technocrate) du PAM qui aurait, toujours selon le message royal, “un parcours politique remarquable”. Mohammed VI a également tenu à rappeler que Bakkoury jouit de la confiance des “fondateurs, dirigeants, élus, membres et sympathisants du parti”. L’allusion à Fouad Ali El Himma, principal fondateur du PAM, est à peine voilée. Une allusion qui se répètera à l’occasion de l’hommage rendu par le monarque au secrétaire général sortant, Mohamed Cheikh Biadillah, qui aurait joué un rôle important “aux côtés des fondateurs et dirigeants du parti, en faisant preuve de sagesse et de compétence”. Pour laisser passer la tempête du 20 février ? Probablement.