Quel est votre sentiment après cette défaite dans le temps additionnel, après avoir autant dominé?
« Je me présente très déçu. même si j’étais venu avec un match nul, j’aurais été très déçu, par rapport à la physionomie de la partie. Alors vous pouvez imaginer avec une défaite et ces occasions en notre faveur. Tournons nous vers le deuxième match. (…) Les joueurs étaient abattus. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. (…) (Sur l’action du but) On fait deux fautes successives, on prend un but contre son camp. C’est de notre faute. (…) On s’est fait crucifier.
Qu’a-t-il manqué au Maroc?
« Il a manqué plus de justesse technique dans le dernier geste. Il y aussi eu des pertes de balle inhabituelles. Dans une compétition à trois matches, tant qu’il reste deux matches, quel que soit l’adversaire, il y a toujours de l’espoir. Les vingt premières minutes ont été largement en notre faveur. Il aurait fallu faire la différence à ce moment-là. Je ne crois pas que l’Iran a franchi le milieu de terrain (…) Dans le football, quand vous n’êtes pas réalistes, vous le payez cash. La conclusion, c’est qu’il fallait être plus efficace. »
Vous avez dicté le jeu lors des vingt première minutes. Avez-vous le sentiment que l’Iran a ensuite dicté votre façon de jouer?
« Ils ont réussi à mettre en place une tactique qui leur est habituelle. On s’est fait piégé. (…) On a pris des risques, parfois beaucoup de risques car on voulait gagner. En football, il faut parfois faire le nécessaire pour ne pas perdre les matches quand on ne fait pas ce qu’il faut pour les gagner. »