LGV Kénitra-Marrakech : Macron salue la coopération franco-marocaine

Le président français Emmanuel Macron s’est félicité du lancement, jeudi à Rabat, par le roi Mohammed VI des travaux de réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech.

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Le roi Mohammed VI et le président Emmanuel Macron après la signature, le 28 octobre 2024 à Rabat, de la déclaration relative au "Partenariat d’exception renforcé" entre le Maroc et la France. Crédit: MAP

Vive l’amitié entre le Maroc et la France !”, s’est réjoui Macron sur ses comptes officiels X et Instagram, se félicitant que “la coopération franco-marocaine avance à grande vitesse !”.

“Sa Majesté le roi Mohammed VI a inauguré la nouvelle ligne à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech. C’est le résultat concret des partenariats noués entre nos entreprises lors de ma visite d’État au Maroc en octobre dernier”, a souligné le chef de l’État français.

Le projet de la LGV Kénitra-Marrakech, d’une longueur d’environ 430 kilomètres, consiste en la création d’une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les villes de Rabat, Casablanca et Marrakech, en desservant les aéroports de Rabat et Casablanca.

Avec ce nouveau projet, les temps de parcours seront de 1h entre Tanger et Rabat, 1h40 entre Tanger et Casablanca et de 2h40 entre Tanger et Marrakech (gain de temps de plus de 2h). Le projet permettra aussi de relier Rabat à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca en 35 minutes en desservant le nouveau stade de Benslimane.

Il est prévu également un service à grande vitesse entre Fès et Marrakech avec un temps de parcours de 3h40 (avec des trains à grande vitesse circulant sur la ligne classique de Fès jusqu’au nord de Kénitra avant de continuer sur la nouvelle ligne à grande vitesse jusqu’à Marrakech).

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La LGV Kénitra-Marrakech s’inscrit dans le cadre d’un grand projet d’investissement et de modernisation du réseau ferroviaire national qui a été mené en s’appuyant notamment sur l’expertise d’entreprises internationales, dont le Français Alstom pour le matériel roulant pour la grande vitesse, l’Espagnol CAF pour les trains inter-city (200 km/h) ou encore le Sud-Coréen Hyundai Rotem pour les trains métropolitains de proximité, avec des conditions de financement préférentielles.

(avec MAP)