Selon Al3omk, parmi les griefs avancés figurent l’absence de règlement intérieur, le blocage du dialogue social et la marginalisation des représentants des salariés. Le syndicat évoque un “refus systématique” de la direction d’engager un processus de concertation, en contradiction avec l’article 8 de la Constitution qui reconnaît aux syndicats un rôle fondamental dans la défense des droits économiques et sociaux.
L’ODT alerte également sur le non-respect des obligations légales liées à la transparence de la gouvernance. La SNRT n’aurait pas déposé son dossier juridique complet auprès du tribunal de commerce, comme le stipulent les articles 85 à 87 du Code de commerce, et ne mettrait pas à disposition des représentants du personnel les documents essentiels, notamment les procès-verbaux des conseils d’administration, en violation de l’article 466 du Code du travail.
La plainte souligne par ailleurs l’inefficacité des recours institutionnels déjà entrepris. Malgré des correspondances répétées adressées à la Direction du travail, au Conseil de la concurrence et à l’Agence nationale de gestion stratégique des établissements publics, les salariés n’auraient reçu aucune réponse. Le syndicat dénonce ainsi une “politique du silence” qui, selon lui, mine le climat social et entrave tout effort de dialogue.
Face à cette impasse, les représentants des employés sollicitent une intervention urgente du Médiateur du Royaume afin de rétablir le respect du cadre juridique et de garantir les droits fondamentaux des travailleurs de la SNRT.