Cette évolution reflète les ralentissements des rythmes de progression des crédits aux entreprises publiques de 29,6% à 7,3%, et de ceux aux entreprises privées de 2% à 0,6%, alors que les prêts destinés aux ménages ont augmenté de 1,7% après un repli de 0,7%, précise BAM dans son rapport sur la politique monétaire, publié à l’issue de la première réunion trimestrielle de son Conseil au titre de l’année 2025.
L’évolution des concours aux entreprises publiques traduit principalement le ralentissement de 55,4% à 30,9% des facilités de trésorerie et l’accentuation des replis des prêts à l’équipement de 9% à 10,4%, et de ceux à la promotion immobilière de 7% à 11,2%.
Concernant les prêts aux sociétés non financières privées, leur décélération est le résultat d’un recul des facilités de trésorerie de 3,9%, après une hausse de 0,1%, d’un ralentissement de 8,4% à 6,9% de ceux à la promotion immobilière et d’une hausse de 10,7% après 7,1% de ceux à l’équipement.
Pour ce qui est des crédits aux ménages, leur évolution recouvre une accentuation du repli des prêts aux entrepreneurs individuels de 1,2% à 3,8%, et une stabilité du rythme de croissance de ceux aux particuliers à 2,1%, avec des hausses de 1,5% des crédits à la consommation et de 1,6% de ceux à l’habitat.
Par branche d’activité, les prêts ont connu des progressions de 12,2% pour les “Industries extractives”, de 6,7% pour le secteur de l’Électricité, gaz et eau” et de 3,6% pour les entreprises du “Bâtiment et travaux publics”.
À l’inverse, les crédits ont reculé de 12,9% pour la branche “Hôtels et restaurants”, de 2,7% pour celle du “Commerce, réparations automobiles et d’articles domestiques” et de 14,1% pour les “Industries textiles, de l’habillement et du cuir”.
(avec MAP)