Selon Hespress, le projet s’articule autour de l’approche TARL, qui cherche à optimiser le temps et les ressources pour un enseignement efficace de l’amazigh.

En réponse aux préoccupations soulevées par la députée Nezha Mekdad du groupe du Progrès et du Socialisme, Berrada a souligné que le ministère priorise l’insertion progressive de l’amazigh afin d’atteindre les objectifs prévus. Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de réformes éducatives visant à promouvoir toutes les langues nationales officielles.
Cependant, des inquiétudes persistent chez les enseignants de l’amazigh qui se sentent régulièrement exclus, notamment des primes attribuées aux écoles pionnières. Le ministère a indiqué que les critères d’éligibilité à ces primes incluent des certifications spécifiques en pédagogie, mais a promis de réexaminer ces conditions pour éviter toute forme d’exclusion.
Cette annonce intervient dans un contexte de plaintes formulées par les enseignants d’amazigh, qui ont même interpelé le chef du gouvernement Aziz Akhannouch sur la nécessité de reconnaître et de valoriser davantage leur contribution.
Ils réclament une équité dans la distribution des ressources pédagogiques et une enquête sur les exclusions passées, afin de garantir une intégration équitable de la langue amazighe dans le système éducatif national.