Ce retrait, survenu la semaine dernière à la Chambre des conseillers, a été qualifié par le président de la Chambre des représentants de “trahison de la souveraineté nationale”.
Selon Alyaoum24, Talbi Alami a affirmé : “Quand je soulève certains problèmes, ils ne sont pas dirigés contre quiconque, je pose des questions pour un débat public. Surtout quand je suis confronté à un problème de légitimité de la session sans la présence de l’un de ses composants.”
Et de poursuivre : “Je pose ces problématiques pour un débat constitutionnel de haute qualité et non contre quelqu’un, et je ne veux accuser personne. Je soulève un problème réel, et j’espère que la Cour constitutionnelle se penchera sur le sujet lorsqu’elle examinera la loi organique sur la grève, et nous donnera son avis, que nous respecterons sans embarras.”
Enfin, il a appelé à un enrichissement du dialogue constitutionnel, insistant sur l’ouverture et le respect mutuel sans recourir à la diffamation.