Ce transfert, selon un communiqué de la CDT, risque de dégrader la qualité des services d’assurance santé et de réduire la couverture offerte aux citoyens.
La CDT critique ce qu’elle considère comme une tentative de démantèlement de la CNOPS, une institution qui a jusqu’ici fourni des services essentiels à des millions de fonctionnaires. Le projet est vu comme une capitalisation et une marchandisation de l’assurance maladie, pivotant vers un système qui favorise les intérêts de lobbies spécifiques au détriment de l’assurance solidaire.
Le syndicat dénonce également l’absence de dialogue social dans l’élaboration de ce projet, soulignant que la décision a été prise unilatéralement par le gouvernement sans consultations adéquates avec les parties prenantes. Ce manque de concertation est perçu comme une continuation des politiques précédentes, souvent critiquées pour leur manque de transparence et leur alignement sur les intérêts du capital plutôt que sur ceux des travailleurs.
Enfin, la CDT alerte sur les conséquences sociales potentiellement désastreuses de ce projet. Elle appelle le gouvernement à reconsidérer sa position et à engager un véritable dialogue avec tous les acteurs sociaux afin de revoir ce projet de loi crucial pour l’avenir de la santé publique au Maroc.