Il a affirmé, lors de la discussion du budget de son ministère au Parlement, que les imams sont encouragés à prêcher en se basant sur les enseignements du Prophète tout en promouvant les valeurs de l’Islam, sans pour autant s’immiscer dans les détails politiques des conflits.
Face aux questions de la députée Nabila Mounib, le ministre a précisé que bien que les imams puissent condamner l’injustice et discuter de la situation en Palestine, les appels au jihad sont formellement rejetés car ils pourraient entraîner des conséquences politiques indésirables.
Il a souligné que le jihad, selon l’Islam, pouvait prendre plusieurs formes et ne devait pas être associé à la violence.
Le ministre a également abordé les innovations en matière d’éducation religieuse. Cette année, l’Université Al Quaraouiyine a inscrit 23 étudiants qui étudieront la charia en français et en anglais, une première pour le Maroc.