La prison de Marrakech dément le suicide de prisonniers et la torture d’une détenue

L’administration de la prison locale de l’Oudaya à Marrakech a démenti les allégations de “suicide en l’espace d’une semaine de deux prisonniers en raison d’une négligence médicale” et de “torture contre une détenue dans les toilettes d’une cellule” de cet établissement pénitentiaire.

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La prison de Kénitra, le 31 août 2021. Crédit: Fadel Senna / AFP

Dans une mise au point, la prison indique que, contrairement aux allégations véhiculées par un ex-détenu qui se présente comme un défenseur des droits de l’Homme, “les deux cas de suicide enregistrés dans l’établissement n’ont rien à voir avec une quelconque négligence médicale, car les deux détenus concernés étaient sous traitement dans la clinique de l’établissement sous la supervision du staff médical”.

Elle explique que l’allégation erronée selon laquelle un prisonnier se serait suicidé est “sans fondement”, ajoutant que celui-ci “a été pris d’un malaise et a été transféré vers un hôpital externe, où il est décédé”.

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D’autre part, l’administration de la prison qualifie de “mensongère” l’allégation selon laquelle une détenue aurait été soumise à de la “torture”, ajoutant qu’il s’agit d’une prisonnière souffrant de troubles mentaux expliquant son comportement. La détenue, sous traitement médical, avait déjà commis plusieurs infractions au sein de l’établissement.

Partant de ces faits, “les allégations contenues dans les déclarations de la personne concernée, qu’il s’agisse des deux cas de suicide résultant d’une négligence médicale ou de la torture contre une détenue, sont fausses et irresponsables”, ajoute-t-on de même source.

Au regard des “graves accusations contenues dans ces allégations attentatoires à la réputation de l’établissement et de son personnel”, l’administration de la prison locale de l’Oudaya a décidé “de porter plainte contre l’intéressé auprès du parquet compétent”.

(avec MAP)