Des syndicats de médecins appellent à la révision de la Tarification nationale de référence

Divers syndicats de médecins interpellent l’Agence nationale d’assurance maladie et les autorités de santé pour une mise à jour urgente de la Tarification nationale de référence (TNR), en vigueur depuis 2006 et inchangée malgré les obligations légales de révision triennale.

Par

MAP

Le Syndicat national des médecins indépendants, le Rassemblement syndical national des médecins spécialistes privés, le Syndicat national de médecine générale, ainsi que l’Association nationale des cliniques privées soutiennent que l’obsolescence de la TNR impose une charge financière excessive sur les citoyens. Ceux-ci se voient souvent contraints de couvrir la différence significative entre le remboursement des caisses sociales et les frais réels des traitements médicaux.

Selon Alyaoum24, les syndicats mettent en lumière le décalage entre les coûts supportés par les patients et les montants remboursés, précisant que les médecins sont pleinement rémunérés pour leurs services, tandis que les patients peinent à assumer les coûts excédentaires. Cette situation crée un obstacle majeur à l’accès aux soins, aggravant ainsi les relations entre les prestataires de services de santé, les patients et le système de santé en général.

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Face à l’urgence d’atténuer les dépenses des ménages en matière de santé, les syndicats appellent à une révision concertée de la TNR. Ils proposent que des discussions ouvertes puissent mener à des ajustements significatifs, réduisant ainsi les dépenses immédiates des patients et allégeant le fardeau financier des caisses sociales. Une surveillance médicale plus accessible pourrait également prévenir des complications coûteuses à long terme, améliorant par conséquent l’efficacité globale du système de santé.

Les syndicats rappellent que cette situation intervient dans un contexte social et économique difficile, touchant principalement les populations les plus vulnérables et accentuant la pression sur leur santé et leur bien-être financier.

Ils insistent sur le fait que la part des dépenses supportées par les assurés peut parfois représenter jusqu’à 60% des coûts totaux, risquant ainsi de dissuader de nombreux citoyens de poursuivre les traitements nécessaires, avec des conséquences potentiellement graves pour leur santé.