Expulsion vers le Maroc d’un condamné lié aux attentats de 2017 à Barcelone

Le ministère espagnol de l'Intérieur a récemment expulsé Said Ben Iazza vers le Maroc, l'un des trois condamnés pour les attentats jihadistes du 17 août 2017 à Barcelone et Cambrils. Cette décision intervient dans le cadre d'une série de mesures prises à l'encontre des personnes impliquées dans ces événements tragiques.

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La Guardia civil espagnole. Crédit: DR

Selon la presse espagnole, la cellule terroriste de Ripoll avait initialement prévu un attentat majeur pour le 20 août, ciblant des lieux emblématiques de Barcelone. Cependant, une explosion accidentelle dans leur repaire d’Alcanar a perturbé leurs plans, les poussant à improviser des attaques à la camionnette bélier. Le bilan fut lourd : 16 morts et 140 blessés.

Résident de Vinaroz, Ben Iazza entretenait des liens avec les leaders de la cellule. Sa contribution principale fut de fournir une camionnette et des documents ayant servi à l’achat de matériel pour fabriquer des explosifs. Initialement condamné à huit ans de prison, sa peine a été réduite à 18 mois par le Tribunal Suprême pour « imprudence grave ».

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Libéré en septembre 2021 après avoir purgé la moitié de sa peine initiale, Ben Iazza a vu sa condamnation revue à la baisse en novembre 2023. L’expulsion, demandée par la Police nationale en avril 2023, a été exécutée six mois après que la sentence du Tribunal Suprême est devenue définitive.

Parmi les trois membres jugés de la cellule de Ripoll, Driss Oukabir, également de nationalité marocaine, a été expulsé en mars 2023 pour purger le reste de sa peine au Maroc. Mohamed Houli, le troisième condamné, a reçu la peine la plus lourde (53 ans) pour son rôle dans les attentats.