Selon la même source, l’Algérie, “mue par des valeurs de solidarité tissées par les liens humains et familiaux qui unissent les deux peuples frères, algérien et marocain”, aurait évité, après la rupture des liens diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie en 2021, de “remettre en question la liberté et la fluidité de la circulation des personnes”.
Cette décision aurait été prise car le Maroc, “profitant du régime d’exemption des visas, s’est livré à diverses actions attentatoires à la stabilité de l’Algérie et à sa sécurité nationale, avec l’organisation à grande échelle, de réseaux de crime organisé, de trafic de drogue et d’êtres humains, de contrebande, d’immigration clandestine et d’actes d’espionnage, ainsi que le déploiement d’agents de renseignements sionistes, détenteurs de passeports marocains, pour accéder librement au territoire national”.
“Ces actes constituent une menace directe sur la sûreté nationale de notre pays et imposent un contrôle ferme et strict de tous les points d’accès et de séjour en territoire national”, conclut le communiqué du MAE algérien, rapporté par APS.