En 2025, les nouveaux visas d’étudiants internationaux seront réduits de 10% par rapport à l’objectif de 485.000 fixé pour 2024. Cela signifie que 437.000 permis seront délivrés l’année prochaine, le même objectif étant maintenu en 2026.
Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, a indiqué que le gouvernement s’attendait à ce que les changements “génèrent environ 300.000 permis d’études de moins” au cours des trois prochaines années.
Cette décision s’inscrit dans le sillage des mesures prises récemment par Ottawa en matière d’immigration, dans un contexte marqué par la hausse des prix de l’immobilier et l’augmentation du chômage.
En janvier, le gouvernement de Justin Trudeau a annoncé un plafond temporaire visant à réduire le nombre de nouveaux visas d’étudiant de plus d’un tiers cette année.
“Je dirais que les mesures que nous avons prises jusqu’à présent fonctionnent”, a déclaré Miller.
Le gouvernement fédéral a également annoncé qu’il limitait les permis de travail aux conjoints d’étudiants en maîtrise dont le programme dure au moins 16 mois, et aux conjoints de travailleurs étrangers dans certains secteurs où il y a pénurie de main-d’œuvre.
Ottawa vise à réduire la part de résidents temporaires dans la population canadienne à 5% au cours des trois prochaines années, contre 6,2% actuellement.
Selon l’agence fédérale Statistique Canada, la population du pays a connu la croissance la plus rapide en 2023 depuis les années 1950 en raison d’une forte augmentation du nombre de résidents temporaires. La population du pays nord-américain a atteint plus de 41 millions au 1er avril dernier.
(avec MAP)
