Grâce au progrès technologique, il est maintenant possible de fournir une réponse étendue aux familles des victimes décédées, après leur consentement personnel, libre et éclairé, dans le processus d’analyse génétique visant à confirmer l’identité des défunts dans les tombes de Tazmamart”, a révélé un communiqué du Conseil.
Le processus de réalisation des tests se poursuivra cette semaine, après que les familles ont été réparties en groupes, y compris un groupe de familles comprenant des personnes âgées, qui réaliseront les tests à leur domicile, sous la supervision du Ministère public.
Ce processus, auquel ont participé les familles des défunts, intervient après que le développement technologique a permis d’extraire l’ADN d’échantillons d’os détériorés pour déterminer l’identité de leurs propriétaires.
Il convient de noter que le CNDH avait reçu, en juillet 2023, des résultats positifs du laboratoire international de génétique de la ville française de Nantes après avoir soumis des échantillons d’os provenant des dépouilles de victimes supposées.
À un stade antérieur, il était impossible d’extraire l’ADN et de procéder à des analyses pour déterminer l’identité de leurs propriétaires, en raison de la détérioration de leur état, précise le communiqué.
Le nombre total des dossiers des victimes de Tazmamart s’élève à 58, qui ont été étudiés par l’Instance d’arbitrage indépendante (IAI) puis par l’Instance équité et réconciliation (IER). Le coût financier total de la réparation a dépassé 164 millions de dirhams, selon le CNDH, en plus de la couverture santé et de l’assistance médicale.
“Le Conseil informera les familles des défunts des résultats des tests ADN dès qu’ils seront obtenus, tout en poursuivant son souci de soutenir toutes les victimes, les ayants droit et leurs familles”, conclut le communiqué.