L’UMT exige des excuses gouvernementales pour la “répression” des travailleurs de la santé

La Fédération nationale de la santé, relevant de l’Union marocaine du travail, a posé des conditions strictes pour entamer les discussions sur les accords du 29 décembre 2023 et du 26 janvier 2024. Dans une lettre adressée à Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, le syndicat a formulé plusieurs exigences clés.

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Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), centrale syndicale indépendante. Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Premièrement, le syndicat demande des excuses officielles pour la répression d’une manifestation pacifique des professionnels de santé le 10 juillet 2024, marqué par une force excessive de la part des autorités.

Il estime que les négociations doivent être menées avec une délégation gouvernementale décisionnaire, idéalement présidée par le chef du gouvernement ou son représentant direct.

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Les discussions devraient également revisiter les engagements du protocole d’accord de décembre 2023, et examiner les 34 points approuvés et les 9 points de désaccord du protocole de janvier 2024.

Enfin, le syndicat demande l’annulation de toutes les poursuites judiciaires contre les professionnels de santé arrêtés lors des manifestations, et insiste pour que le gouvernement s’abstienne de réduire les salaires des grévistes, reconnaissant leur droit constitutionnel à la grève.

Ces prérequis visent à assurer une négociation équitable et à restaurer la confiance entre travailleurs de la santé et gouvernement.