Cette opération s’inscrit dans le cadre de la politique de désinvestissement des actifs jugés non essentiels, visant à financer des initiatives de développement national. Le Palace La Mamounia, reconnu pour son luxe et son architecture traditionnelle marocaine, comprend 135 chambres et 71 suites. Érigé en 1923, il est célèbre pour son accueil prestigieux des personnalités et têtes couronnées internationales.
L’année dernière, l’hôtel a généré un bénéfice net de 226 millions de dirhams, marquant une augmentation de 10% par rapport à l’année précédente, ce qui démontre sa capacité à maintenir une performance économique solide.
Le retrait du gouvernement de ce secteur fait partie d’une stratégie plus large visant à amasser 5 milliards de dirhams (environ 509 millions de dollars) en 2024 par la vente de participations dans diverses entreprises. À ce jour, cette stratégie a permis de réaliser 34% de cet objectif, incluant la vente de parts de la Mamounia ainsi que d’autres firmes.
Précédemment, l’OCP détenait 40% de l’hôtel tandis que l’Office national des chemins de fer (ONCF) en possédait 10%, après avoir été le principal actionnaire avec plus de 50% des parts en tant que constructeur de l’hôtel.
Le gouvernement a également listé d’autres actifs non stratégiques destinés à la vente, incluant des participations dans Marsa Maroc, Maroc Telecom, et plusieurs autres entreprises clés dans les secteurs de l’énergie et de la pharmacie vétérinaire.