Selon Alyaoum24, Rachid El Kabil a vivement critiqué la gestion de la session, accusant le Conseil régional de présenter des “textes flous” pour les conventions à étudier, qu’il a reçus tardivement, contrairement à la procédure qui prévoit une communication des documents sept jours à l’avance.
En réponse, le président Maâzouz a défendu le déroulement des travaux, qualifiant les accusations de jugement hâtif. Malgré l’intervention de Maâzouz pour modérer le ton, El Kabil a maintenu ses accusations de “violations” durant la session, et a dénoncé une “session de façade” destinée à transformer les conseillers en simples mécanismes de vote.
Les conseillers du PJD ont également dénoncé le manque de transparence dans certaines commissions, notamment la Commission de l’aménagement du territoire, de l’environnement et de l’eau, dirigée par un membre non autorisé selon le règlement intérieur. Ils ont souligné que la majorité des documents manquaient de données chiffrées nécessaires pour une évaluation sérieuse des projets.
Dans un communiqué, les conseillers du PJD ont affirmé que ces irrégularités compromettaient l’objectivité et la rigueur de l’étude des projets, ainsi que les possibilités de suivi et d’évaluation future.