Initiée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec le Bureau marocain du droit d’auteur et des droits voisins (BMDAV), cette rencontre a été axée sur le cadre juridique du droit de suite et les deux plateformes numériques mises à la disposition des artistes professionnels par le BMDAV.
Le droit de suite est un droit accordé aux artistes ou à leurs héritiers de percevoir un pourcentage sur le prix de revente de leurs œuvres d’art sur le marché secondaire.
La rencontre, organisée en coopération avec le Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels, a permis d’enrichir le débat entre artistes visuels et plasticiens et professionnels des galeries d’art et des salles d’exposition et de vente d’œuvres d’art, sur l’importance de faciliter la mise en œuvre du droit de suite.
Dans une déclaration à la MAP, la directrice du BMDAV, Dalal Mhamdi Alaoui, a souligné que cette réunion se veut une occasion idoine pour mener une réflexion approfondie sur la nécessité de trouver un cadre approprié pour contrôler et suivre le processus de vente et de revente des œuvres d’arts visuels et plastiques.
Le BMDAV veille à travers ce chantier juridique et réglementaire à préserver les droits intellectuels et matériels des artistes résultant de la revente de leurs œuvres, a-t-elle précisé, notant que cet atelier contribuera également à lutter contre la contrefaçon et le piratage des œuvres artistiques.
De son côté, le président du Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels, Mohamed Mansouri Idrissi, a relevé que l’adoption de la loi relative à la mise en œuvre du droit de suite s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le Royaume dans ce domaine, citant l’adhésion du Maroc à la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques.
Pour sa part, le directeur de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan, Mehdi Zouak, a indiqué que le droit de suite relève des droits relatifs à la protection de la propriété intellectuelle, ajoutant que les programmes de formation au sein des Instituts des beaux-arts du Maroc accordent une place importante au cadre juridique du droit d’auteur.
(avec MAP)