Premiers signes de détente dans la crise des facultés de médecine ?

Les étudiants en médecine et pharmacie, en grève depuis six mois, voient des signes de détente dans leur conflit avec le gouvernement.

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Manifestation des étudiants en médecine devant le Parlement, à Rabat, en février 2024. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Selon Alyaoum24, la Commission nationale des étudiants a annoncé qu’une médiation était en cours, suite à un engagement positif du gouvernement lors d’une réunion préliminaire. Cette médiation vise à résoudre les points de tension, notamment le report des examens et la suspension des sanctions contre les responsables étudiants.

La déclaration du chef du gouvernement, affirmant que la formation dans ces secteurs est une priorité pour l’État, a été bien accueillie, envisagée comme un pas vers la résolution de la crise qui dure depuis plus de six mois. Les discussions en cours cherchent à clarifier et à résoudre les problèmes soulevés par les étudiants, pour garantir la qualité de l’éducation et lever l’incertitude qui pèse sur les étudiants depuis deux ans.

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La Commission prévoit de tenir une assemblée générale avec les étudiants pour discuter des avancées et envisager une reprise normale des activités académiques.

Pour rappel, les familles des étudiants en médecine de Marrakech ont sollicité l’intervention du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Elles demandent sa médiation directe pour apaiser les tensions entre les étudiants et les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur.

Dans un communiqué repris par le journal Al3omk, les familles avaient exprimé la nécessité d’un dialogue constructif, sans préconditions, et souhaitaient que ce dialogue soit initié rapidement, selon un calendrier défini. Elles avaient conditionné le début des discussions au rétablissement des étudiants expulsés ou suspendus comme geste de bonne volonté pour aborder et résoudre les problèmes restants.

Les familles avaient appelé également à la réactivation des bureaux étudiants, pour qu’ils jouent leur rôle de médiateurs entre les étudiants et les autorités ministérielles jusqu’à résolution de cette crise.