Cet incident a relancé les discussions sur la nécessité de protéger la vie privée et de préserver la dignité humaine contre les abus sur les plateformes numériques, notamment l’exploitation des vulnérabilités pour la mendicité en ligne, souligne Hespress.
Des experts, préoccupés par l’érosion des valeurs morales facilitée par les réseaux sociaux, appellent à une action législative et judiciaire immédiate pour sanctionner de tels comportements. Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a déjà souligné la volonté du gouvernement de durcir les peines pour les infractions liées à la diffamation et à l’invasion de la vie privée.
Mohssine Benzakour, psychologue, met en lumière la gravité de l’incident, notant comment il illustre l’exploitation de moments intimes et sacrés pour des gains financiers. Il critique la normalisation de ces pratiques parmi les jeunes, mettant en garde contre une dégradation continue des valeurs humaines.
Il insiste également sur la nécessité pour les organisations de droits humains d’agir contre de telles violations, qui portent atteinte à la dignité humaine au même titre que les agressions physiques, toutes deux répréhensibles par la loi.