Augmentations de salaires : l’UNTM critique l’accord signé entre le gouvernement et les syndicats

Dans le cadre du suivi du dialogue social centralisé, l’Union nationale du travail au Maroc a réagi aux résultats de l’accord signé le 29 avril, estimant que plusieurs engagements gouvernementaux antérieurs n’ont pas été respectés.

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Selon le communiqué de l’UNMT, celle-ci rejette toute atteinte aux droits des travailleurs marocains et à leurs acquis sociaux, notamment en ce qui concerne la retraite, le droit de grève et l’exclusion de certaines composantes du secteur des augmentations salariales générales.

Le communiqué ajoute que l’Union s’oppose au report des augmentations salariales pour le secteur privé aux années à venir, considérant cela comme un contournement injustifié du droit des travailleurs du secteur privé à une véritable augmentation de salaire.

Concernant les mesures visant à améliorer les revenus des travailleurs, telles que les augmentations salariales générales et la hausse du salaire minimum dans les secteurs agricole et non agricole, l’Union reconnaît leur aspect positif. Cependant, elle estime que ces mesures restent insuffisantes pour résoudre les problèmes sociaux liés à la baisse du pouvoir d’achat des travailleurs, notamment en raison de la persistance de la flambée des prix des carburants et des produits de première nécessité.

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Le communiqué souligne également le manque de clarté de l’accord en ce qui concerne l’aspect législatif, notamment l’absence de dispositions détaillées concernant la législation sur le droit de grève, la loi sur les syndicats et la réforme du statut général de la fonction publique.

En conclusion, l’Union appelle à l’accélération de la mise en œuvre de toutes les clauses des accords sociaux précédents depuis 2011 et exprime son regret quant à l’approche excluante du gouvernement dans la gestion du dialogue social centralisé. Elle réaffirme son soutien total aux revendications justes et légitimes des travailleurs en vue de réaliser la justice sociale et de protéger leurs acquis.