Speed dating, blind dating… Les vidéos de Kawaliss Vision ont énormément fait parler ces derniers jours, créant la controverse à chaque publication. La dernière vidéo, publiée le 11 avril, a notamment fait polémique en raison du concept mis en avant et de la tenue d’une des participantes à la vidéo.
Ainsi, la Fondation Hiba, créatrice du programme Kawaliss suite à l’établissement d’un partenariat avec l’Union européenne et divers acteurs majeurs, a tenu à clarifier la confusion entourant son programme d’incubation du même nom.
La fondation a formellement démenti, dans un communiqué rendu public ce lundi, “tout lien avec le projet ‘Kawaliss Vision’ et regrette que la similitude des noms de projets ait mené à une confusion dans l’opinion publique marocaine. Aucun lien, de quelque ordre que ce soit, n’existe entre ces deux projets”.
Selon la même source, la fondation s’est dite résolument engagée à “protéger l’intégrité de son projet et de son équipe contre toute diffusion de fausses informations”. Par conséquent, la fondation a annoncé “prendre toutes les mesures nécessaires contre toute personne ou organisation persistant à diffuser ces informations préjudiciables, portant ainsi atteinte non seulement à (sa) propre réputation, mais également à celle de (ses) partenaires”.
Peu après la publication de la vidéo de blind dating, qui cumule déjà plus de 1,8 million de vues, un large débat a été ouvert sur les “valeurs sociales marocaines” portées par une jeune génération qui serait “imprégnée de culture occidentale” et influencée par le contenu qu’elle consomme sur les réseaux sociaux.
La protagoniste de la vidéo a par ailleurs justifié l’incident sur son compte personnel TikTok, affirmant qu’elle n’avait “pas grandi dans la société marocaine, mais aux Pays-Bas, où les jupes très courtes sont normales”, et s’est excusée pour le contenu de la vidéo.
Bien que la discussion sur le choix de la tenue de la protagoniste de la vidéo ait été importante pour certains Marocains, le débat s’est surtout intensifié autour de “son choix de partenaire de vie basé sur ses chaussures et l’utilisation de son propre chien comme condition préalable essentielle pour la conquérir”, une “violation flagrante de la dignité des deux sexes et une menace évidente pour le système familial marocain”, selon ses détracteurs.