Il a été décidé de retarder temporairement les permissions accordées aux unités combattantes », a annoncé l’armée israélienne, relevant que ses forces « sont en guerre et que la question du déploiement des soldats est constamment réexaminée en fonction des besoins ».
L’armée a également indiqué appeler des réservistes supplémentaires pour ses unités aériennes, de renseignement et de défense civile.
Cette annonce intervient alors que l’annexe consulaire de l’ambassade iranienne à Damas a été détruite, lundi 1er avril, par des frappes meurtrières imputées à Israël, et dont le bilan s’élève à 11 morts.
L’Iran a promis une riposte et accusé Israël, qui n’a pas toujours pas confirmé sa responsabilité.
Sur le front nord (Liban, Syrie), les échanges de feu se sont multipliés à coup de tirs de missile et d’artillerie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l’attaque sans précédent menée le 7 octobre en Israël par le Hamas.
Israël et le Hezbollah libanais, allié du mouvement islamiste palestinien, se livrent à des échanges de tirs quotidiens le long de la frontière israélo-libanaise.