Benkirane a mis en avant le rôle significatif joué par les membres de son parti dans la gestion des affaires publiques, citant l’expérience de 5000 conseillers ayant dirigé 207 communautés, ainsi que la contribution de 125 députés et 11 ministres au fil des ans. Il a critiqué les tactiques de l’État et les mécanismes électoraux récents, les jugeant non démocratiques, tout en appelant ses membres à rester concentrés sur leurs objectifs.
Le discours a également porté sur le gouvernement Akhannouch, Benkirane remettant en question l’efficacité de la stratégie de soutien social direct et l’aptitude à communiquer ses bénéfices aux citoyens marocains. Il a exprimé un sentiment de désapprobation populaire envers l’actuel Exécutif, attribuant cela à un déficit de compétence et d’acceptation, et a douté de l’efficacité du chef du gouvernement.
Benkirane a conclu en soulignant que le verdict sur la performance gouvernementale serait rendu lors des prochaines élections, insinuant que l’argent seul ne suffirait pas à garantir le succès. Il a incité les membres de son parti à se préparer dès maintenant pour les défis futurs.
Dans son allocution, Benkirane a également abordé la question épineuse du quotient électoral, exprimant son mécontentement face aux réformes électorales récentes. Selon lui, ces modifications, en particulier l’adoption du quotient électoral, ont biaisé le jeu démocratique, suggérant que ces changements étaient stratégiquement conçus pour désavantager certaines parties, dont la sienne.
Cette critique pointe du doigt une manipulation présumée de la part de l’État, visant à influencer les résultats électoraux et à contrôler la répartition du pouvoir politique. Benkirane a insisté sur le fait que ces tactiques étaient contraires aux principes démocratiques, appelant ses membres à reconnaître ces défis et à rester fidèles à leur mission malgré les obstacles institutionnels rencontrés.