S’exprimant lors d’une séance sur le thème “La triade développement durable-énergie-environnement”, les conférenciers ont affirmé que “grâce à leur pouvoir de légiférer, les parlementaires ont le potentiel d’apporter des changements significatifs vers un avenir durable en Afrique, dans le monde arabe et en Amérique latine”.
Il s’agit, selon eux, de mettre en place une législation axée sur la croissance verte, dont des avantages fiscaux, des exonérations douanières et d’autres mesures visant à accroître les investissements dans des initiatives et des projets verts.
Les parlementaires peuvent aussi agir depuis leur position pour accroître la sensibilisation aux avantages des stratégies d’économie verte et du développement durable, ont-ils dit.
En tant que membres des institutions législatives, ils sont en outre en mesure d’influencer l’affectation de fonds publics pour soutenir les initiatives d’économie verte, en plaidant pour des investissements accrus dans les énergies renouvelables, l’agriculture durable, la restauration des écosystèmes et d’autres domaines prioritaires.
De même, “les parlementaires peuvent exercer leurs responsabilités de contrôle pour s’assurer que les gouvernements et le secteur privé adhèrent aux principes de l’économie verte”, ont-ils estimé.
En outre, les participants ont souligné l’importance des programmes de renforcement des capacités et de formations pour les parlementaires à même de les doter des connaissances et des compétences nécessaires en vue de plaider efficacement en faveur de l’économie verte.
Les parlementaires sont également appelés à faciliter les dialogues politiques et impliquer les acteurs concernés, notamment la société civile, le secteur privé, les établissements universitaires et les organisations internationales, pour élaborer une vision commune de l’économie verte, ont-ils soutenu.
La croissance économique et la prospérité des pays africains, arabes et latino-américains sont tributaires du renforcement de la coopération, de la solidarité et des partenariats stratégiques tournés vers le développement durable, plus respectueux de l’environnement et favorable à l’utilisation durable des ressources naturelles.
“En dépit des défis liés au changement climatique, les efforts concertés de toutes les parties concernées sont de nature à canaliser les effets des pays du Sud pour leur permettre de devenir leader mondial en matière d’économie verte”, ont-ils estimé.
L’accent a été également mis sur le potentiel de l’économie verte en tant que levier de la croissance durable sur les plans environnemental et social, dans une perspective de coopération accrue et de synergie étroite entre tous les pays d’Afrique, du Monde arabe et d’Amérique latine.
La clé du succès de la transition verte, ont-ils conclu, réside dans l’intégration de la dimension environnementale dans tous les secteurs économiques, la création d’une nouvelle industrie verte et le renforcement du financement ciblé pour l’économie verte.
(avec MAP)