Ce chiffre témoigne de l’adaptation de cette approche numérique aux besoins des citoyens, facilitant ainsi l’accès aux services administratifs et judiciaires, tout en assurant un traitement des demandes dans des délais raisonnables”, a expliqué la ministre, qui intervenait lors de la conférence internationale sur la transformation digitale du système judiciaire, organisée par le ministère de la Justice, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Ghita Mezzour a, dans ce sens, souligné que le ministère s’employait à accompagner et à fournir un soutien technique et méthodologique au ministère de la Justice dans la conception et la mise en œuvre de ses projets numériques, notant que son département offre un soutien et un appui à la numérisation des procédures administratives, conformément à la loi 55.19.
De son côté, le ministre saoudien de la Justice, Walid bin Mohammed Al-Samaani, a mis en lumière les avancées de l’Arabie saoudite dans le domaine de la digitalisation judiciaire, soulignant la transformation complète du travail judiciaire, notamment avec l’introduction d’audiences à distance et la modernisation des aspects notariaux.
“Cette transition a nécessité une coordination minutieuse entre les différents départements ministériels pour assurer une mise en œuvre efficace”, a noté le ministre, soulignant, par ailleurs, l’importance de cette conférence en matière de partage des expériences réussies et des expertises pour relever les défis liés à la transformation numérique du système judiciaire.
Pour sa part, le ministre de la Justice du Tchad, Abderrahim Brima Hamid, a présenté les réalisations de son pays en matière de transformation digitale du système judiciaire, évoquant la mise en place d’une infrastructure informatique complète, depuis sa conception jusqu’à l’opérationnalisation des systèmes intégrés de collecte et d’archivage du patrimoine documentaire du ministère.
Quant au ministre comorien de la Justice, des Affaires islamiques et de la Fonction publique, Ahmed Djae Ahmada Chanfi, il a affirmé que le numérique avait été porteur d’opportunités pour les îles Comores, citant des exemples concrets, tels que l’augmentation des recettes fiscales de la douane, l’amélioration du système juridique des affaires, et la facilitation de l’apprentissage dans le secteur de l’éducation.
“Cette digitalisation sectorielle, notamment judiciaire, s’inscrit dans le cadre du plan ‘Comores émergent’, qui intègre la réalisation des Objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine”, a-t-il fait savoir.
Le représentant résident du PNUD au Maroc, Edward Christow, a quant à lui rappelé que le Maroc avait adopté une nouvelle Constitution en 2011 qui consacre les droits humains, tels que reconnus universellement, s’engageant ainsi à l’édification d’un État moderne fondé sur la démocratie et la primauté de la loi, notant que “cette consolidation de l’État de droit, intégrée dans le nouveau modèle de développement, favorise un environnement propice aux affaires et à l’investissement, grâce à une justice numérique moderne et efficace”.
Il a assuré que la justice numérique, conjuguée à la stabilité et à la sécurité dont jouit le Maroc, promeut l’environnement des affaires et l’investissement et permet ainsi la création des opportunités d’affaires.
(avec MAP)