Selon Al3omk, ces syndicats expriment leur inquiétude quant au processus d’élaboration de ce projet de loi. Selon eux, l’administration a procédé avec un manque de transparence et d’inclusion, ne partageant les informations qu’informellement, souvent via les réseaux sociaux. Cette approche a créé une atmosphère d’incertitude et de mécontentement parmi les employés du ministère et ceux des agences urbaines.
Les syndicats critiquent le fait que le projet a été rédigé sans consultation significative avec les parties prenantes internes, notamment les syndicats. Ils soutiennent que leur participation est cruciale non seulement pour le développement du secteur, mais aussi pour garantir des conditions de travail adéquates pour les employés.
De plus, les organisations syndicales concernées — l’Union nationale du secteur du logement et de la politique de la ville, l’Union nationale du secteur de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, et l’Union nationale des agences urbaines — ont tenu une réunion pour examiner les implications du projet de loi. Ils soulignent que certaines dispositions de ce projet pourraient affecter négativement les droits et acquis des employés, en particulier en ce qui concerne leur statut juridique au sein du ministère.
En réponse, ces syndicats affirment leur engagement en faveur du dialogue et d’une discussion constructive. Ils demandent une réunion urgente avec la ministre pour aborder ces questions et veiller à la protection des droits et acquis des employés et du personnel concerné.
Cet appel à une approche plus inclusive et transparente dans l’élaboration des politiques souligne l’importance de la collaboration entre l’administration et ses partenaires sociaux pour assurer un développement équilibré et équitable du secteur de l’aménagement et du logement au Maroc.