La communication souligne que la rareté des précipitations et les niveaux critiques des réserves d’eau, y compris les barrages et les nappes phréatiques, nécessitent des mesures immédiates et rigoureuses pour gérer cette situation alarmante.
Parmi les actions prioritaires, le ministère exige la tenue mensuelle de réunions avec les opérateurs de distribution d’eau pour surveiller et réduire la consommation d’eau par quartier. Des campagnes de sensibilisation seront lancées, impliquant des associations locales, pour encourager une utilisation rationnelle de l’eau. Des mesures de rationnement, telles que la modulation de la pression ou des coupures d’eau programmées, seront appliquées dans les zones les plus touchées.
La lutte contre la perte d’eau est également une priorité, avec la recherche active de fuites dans les canalisations et la répression des fraudes, notamment les raccordements illégaux et le vol d’eau.
De plus, le ministère impose une interdiction stricte de certaines activités gourmandes en eau : l’arrosage des espaces verts et des jardins publics, le nettoyage des voies publiques avec de l’eau, le remplissage des piscines plus d’une fois par an, et les cultures intensives en eau, en collaboration avec le département de l’Agriculture.
Pour atténuer l’impact sur les populations et les activités économiques, des mesures palliatives sont prévues, comme la réactivation des comités régionaux pour le suivi du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation, la promotion du recyclage des eaux usées, la fourniture d’eau potable via des camions-citernes dans les zones en difficulté, et l’aménagement de points d’eau pour le bétail dans les régions affectées.
Le ministère insiste sur l’importance de l’engagement personnel de tous les responsables à tous les niveaux pour faire face à cette crise. Un rapport mensuel sur les actions mises en œuvre et leur efficacité sera exigé pour assurer une gestion proactive de cette ressource vitale.