Akhannouch a alors expliqué, lors du Conseil de gouvernement, que la réforme du secteur ne pourrait atteindre ses objectifs qu’en renforçant le statut et le rôle des professeurs, ce pour quoi le gouvernement a tenu à créer un climat de confiance avec ce groupe, en améliorant leur situation financière et juridique.
Le chef du gouvernement a alors précisé que cette question se reflète dans l’accord actuel du 10 décembre, approuvant une augmentation nette et générale des salaires d’au moins 1500 dirhams par mois, qualifiée “d’augmentation la plus importante de l’histoire du Maroc”, dans le communiqué de la chefferie du gouvernement, qui indique qui cette dernière coûtera annuellement au portefeuille financier de l’État plus de 10 milliards de dirhams.
Le conseil de gouvernement a également été l’occasion de souligner l’engagement de mener à bien la réforme de l’éducation en généralisant les écoles pionnières à horizon 2027, ainsi que l’engagement à garantir une atmosphère de paix sociale à horizon 2027 afin d’assurer les déploiements activations optimaux de la réforme.