Driss Lachgar se livre sur le statut unifié des enseignants et la situation économique au Maroc

Lors de son passage dans l’émission “Invité de la semaine” sur Medi1 TV, Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a mis en lumière les multiples défis auxquels est confronté le gouvernement actuel, en particulier dans le secteur de l’éducation. Lachgar a mis en évidence l’urgence de résoudre la tension croissante au sein du ministère de l’Éducation nationale, exacerbée par le statut précaire des employés.

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Driss Lachgar, premier secrétaire de l'USFP. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Il a souligné l’importance de “mettre en œuvre des recommandations issues de notre modèle de développement pour revitaliser l’éducation et encourager le dialogue ouvert”.

Le premier secrétaire de l’USFP a critiqué “la gestion inefficace du dialogue avec les éducateurs par le gouvernement, notant l’échec de ce dernier à tenir sa promesse d’augmenter les salaires du personnel éducatif”. Lachgar a également insisté sur le droit constitutionnel à l’éducation, affirmant la nécessité d’assurer la continuité de l’année scolaire actuelle.

Outre les enjeux éducatifs, Lachgar a abordé la nécessité d’“établir des lois claires sur les grèves et les syndicats pour que chacun puisse assumer ses responsabilités de manière transparente”. Il a exprimé son inquiétude quant à la manière dont “le statut des employés de l’éducation a été publié sans un accord final ou un dialogue approprié avec les syndicats, reflétant un déséquilibre organisationnel”.

Lachgar a également dénoncé l’incohérence politique, où les syndicats soutenant la majorité gouvernementale ont adopté une position plus dure envers le ministre, déclenchant une tension sans précédent dans le système éducatif.

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Driss Lachgar a élargi son analyse au-delà du secteur de l’éducation, mettant en lumière les lacunes générales du gouvernement actuel dans la mise en œuvre de ses programmes et mesures. Il a critiqué “l’approche du gouvernement, marquée par un manque de sérieux et de dynamisme, notamment dans l’exécution de projets importants annoncés précédemment”.

Il a souligné les retards et la procrastination du gouvernement dans des domaines clés, comme les allocations pour enfants et les réformes liées au revenu de la dignité et aux allocations familiales, initialement prévues depuis 2022”. Il a déploré le manque de courage et d’audace du gouvernement, qui affecte l’avancement de nombreuses mesures vitales.

Le premier secrétaire a également abordé la question de l’emploi, notant que les promesses électorales des partis formant la majorité gouvernementale, notamment la création d’un million d’emplois, n’ont pas été tenues. Il a souligné l’augmentation du taux de chômage, qui reflète les difficultés économiques et sociales croissantes du pays.

Concernant la situation économique actuelle, Lachgar a insisté sur la hausse des prix et l’augmentation des coûts des matières premières, appelant à des mesures urgentes pour alléger le fardeau des citoyens et protéger leur pouvoir d’achat.