Le CNDH, avec la Coalition marocaine contre la peine de mort, l’Observatoire marocain des prisons et l’association “Ensemble contre la peine de mort”, en lien avec les réseaux abolitionnistes des parlementaires, avocats, journalistes, enseignants et entrepreneurs, entendent à cette occasion renouveler leur plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort en invitant notamment le gouvernement à voter en faveur de la résolution de l’Assemblée des Nations unies appelant à un moratoire universel sur l’application de la peine de mort, indique le CNDH dans un communiqué.
Le mouvement abolitionniste continuera à agir, notamment lors du prochain débat autour de la réforme du Code pénal, pour défendre la primauté du droit à la vie et l’abolition de la peine de mort, précise le CNDH. À cet égard, il appelle les autorités à ratifier le Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort, ajoute la même source. Ce protocole est aujourd’hui ratifié par 90 États. Et au total, plus des deux tiers des États (144 États) ont aboli la peine capitale en droit ou en pratique.
Au sein de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), 33 États sur 57 ont aboli ou observent un moratoire de fait sur l’application de la peine de mort.
“Cette journée mondiale est l’occasion de sensibiliser l’opinion publique et les responsables politiques sur la cruauté de cette peine inhumaine et son inefficacité à combattre le crime et de promouvoir, notamment auprès des jeunes générations, le principe d’une justice sans peine de mort”, conclut le CNDH.
Bien qu’elle ne soit plus appliquée au Maroc depuis 1993, la peine de mort continue à susciter, chaque mois d’octobre, la mobilisation d’un ensemble d’acteurs de la société civile, appelant à son abolition officielle.