Plus de 500 établissements privés ont été informés qu’il leur était désormais “formellement interdit de continuer à suivre le programme éducatif français” et qu’ils devaient abandonner ce programme immédiatement. Le ministère a également averti que toute violation de cette directive serait poursuivie en justice.

À noter que la législation algérienne en matière d’éducation exige déjà l’adoption exclusive du programme d’enseignement local, selon des médias locaux. Cependant, des enquêtes menées par le ministère de l’Éducation ont révélé que certaines écoles privées ne respectaient pas cette directive et continuaient d’utiliser exclusivement le programme français.

Selon les mêmes sources, cette situation découle en grande partie des souhaits des parents d’élèves, qui préfèrent que leurs enfants suivent le programme français afin de les préparer à l’examen du baccalauréat français. En cas de réussite à cet examen, les étudiants ont plus de facilité à être admis dans les universités françaises.