S’exprimant à l’occasion d’une rencontre avec le média Le Matin, le secrétaire général de l’USFP a indiqué que la rentrée politique devrait être marquée par un remaniement gouvernemental, une pratique devenue “une tradition à la mi-mandat de chaque gouvernement depuis la Constitution de juillet 2011”.
Pour le numéro 1 de l’USFP, un tel remaniement devrait être “motivé par un besoin réel et urgent de remédier à certaines insuffisances”, tout en permettant de “mettre fin à certains dysfonctionnements”. Le secrétaire général poursuit son propos en affirmant que “certains ministres ont du mal à fournir des réponses claires et précises lors des séances parlementaires, malgré les informations écrites qui leur sont fournies”.
Interrogé sur une éventuelle intégration au gouvernement en cas de remaniement, Driss Lachgar avance que l’USFP “pourrait jouer un rôle encore plus significatif en participant directement à la réussite de ces chantiers, en devenant membre du gouvernement”, affirmant que le parti, fort de ses deux groupes parlementaires et de son influence dans la société, contribue déjà à la dynamique de réforme depuis l’opposition.
Driss Lachgar a également annoncé que son parti s’attendait à une rentrée politique très chargée, mettant en avant la restructuration de ses antennes provinciales, ainsi que la restructuration des organisations sectorielles, dont celles du secteur de la santé, des avocats et des enseignants du supérieur. Le secrétaire général de l’USFP a également indiqué que l’organisation des femmes affiliées au parti s’intéressait à l’examen des réformes à apporter à la Moudawana.
Enfin, l’homme politique a fait savoir que son parti accordait une grande importance au projet de Loi de finances, précisant que l’USFP ambitionne de formuler des propositions visant la défense de questions liées à la vie quotidienne des citoyens, évoquant notamment des propositions concernant la TVA, qui devrait être favorable aux classes défavorisées selon Driss Lachgar, pour qui il est inconcevable d’imposer cette dernière sur des produits de première nécessité.