Ce n’est pas un hasard que le monde entier regarde maintenant vers le Kremlin quand un ex-proche de Poutine en disgrâce tombe littéralement subitement du ciel deux mois après avoir tenté une rébellion”, a déclaré Annalena Baerbock lors d’une conférence de presse à Berlin, soulignant un système “dictatorial” en Russie “basé sur la violence en interne et à l’extérieur”.
Le président américain Joe Biden avait commenté mercredi que “peu de choses se passent en Russie sans que Poutine n’y soit pour quelque chose”.
“Nous connaissons ce modèle dans la Russie de Poutine, les décès et les suicides douteux, les défenestrations, tous non élucidés, tout cela souligne un système de pouvoir dictatorial qui ne connaît que la violence en interne et à l’extérieur”, a poursuivi Baerbock lors de cette conférence commune avec son homologue du Kirghizstan.
La décision du tribunal de Moscou concernant le journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté fin mars et visé par des accusations d’espionnage qu’il rejette, entre dans la même logique et “montre ce que la violence brutale à l’intérieur (du pays) signifie (…) : qu’il n’y a pas de procès juste”, a-t-elle ajouté.