Affaire de pédocriminalité à Oualidia : l’AMDV s’engage à défendre la victime

L’Association marocaine des droits des victimes (AMDV) prend position dans l’affaire de pédocriminalité à Oualidia, et annonce son engagement à soutenir la victime et sa famille devant les tribunaux. De plus, elle s’engage à approfondir les enquêtes afin de vérifier si l’accusé principal a potentiellement fait d’autres victimes.

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Fatima Zohra Chaoui. Crédit: Comité Parité et Diversité 2M

Selon Le360, Fatima Zohra Chaoui, avocate au barreau de Casablanca et vice-présidente de l’AMDV, se demande comment l’accusé dans cette affaire a pu “jusqu’à présent, échapper à l’attention des autorités”, surtout qu’il s’agit du président d’une association.

Selon la même source, la vice-présidente de l’AMDV appelle à amender le Code pénal afin d’assurer que les dispositions concernant le viol soient formulées de manière “claire, précise et efficace”.

Après la publication d’une vidéo, devenue virale sur la Toile, montrant un pédocriminel en train de commettre des agressions sexuelles sur un enfant à la plage de Oualidia, la Fédération nationale des colonies de vacances est montée au créneau pour déclarer qu’elle n’avait en aucun cas de lien avec ces événements choquants et pour déplorer vivement ces actes abominables.

Le communiqué de la Fédération nationale des colonies de vacances a révélé que cet individu avait planifié un voyage à la plage de Oualidia, située dans la région d’El Jadida, du 1er au 10 août. Cette information a été partagée via la page Facebook de l’association “Héros d’Anassi”, dont l’individu en question assume la présidence et dont le siège se situe à Casablanca.

La Fédération nationale des colonies de vacances a souligné que 19 enfants participaient à ce “voyage organisé”. L’individu en question, âgé de 57 ans, avait loué un appartement comprenant deux chambres à El Jadida pour accueillir le groupe.

Quant à l’agression sexuelle, l’organisation confirme que le président d’association impliqué a été appréhendé le 11 août, suite à la diffusion de cette vidéo filmée par deux jeunes femmes, révélant des traitements cruels infligés à un enfant de moins de neuf ans sur la plage.