L’association Touche pas à mon enfant réagit à l’affaire de pédocriminalité à Oualidia

Touche pas à mon enfant monte au créneau dans l’affaire de pédocriminalité à Oualidia. L’association condamne vivement cet incident, annonçant son intention de prendre les mesures nécessaires pour que le coupable soit puni conformément à la loi.

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La présidente de l'association Touche pas à mon enfant Najat Anwar, en septembre 2022. Crédit: Capture d'écran

Dans un communiqué publié le 14 août, l’association Touche pas à mon enfant déclare avoir reçu une vidéo montrant un homme agressant sexuellement un mineur sur la plage de Oualidia. Il s’avère que cet homme est le responsable d’une association sportive qui avait organisé une sortie de loisirs à la plage pour un groupe de mineurs membres de l’association.

L’association Touche pas à mon enfant prévoit de contacter les autorités compétentes afin d’examiner cette affaire qui met en lumière de nouvelles méthodes utilisées par les pédocriminels pour approcher les enfants.

Dans le même contexte, l’association appelle toutes les parties de la société civile à organiser un forum national dans le but de lutter contre la pédocriminalité et d’empêcher sa propagation au sein des associations et des organisations, en particulier celles liées au sport.

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Suite à cet incident choquant, l’association exprime son mécontentement face à la présence de telles personnes à la tête d’associations sportives. Elle souligne que ces individus souillent le travail civil dans le domaine sportif et sapent les nobles objectifs visant à promouvoir la culture sportive et à préserver la santé des enfants.

Dans notre association, nous reconnaissons l’importance cruciale que jouent les colonies de vacances dans la vie des enfants, tant en termes de divertissement, d’éducation, de plaisir, d’autonomie et d’estime de soi. Le programme Vacances pour tous a permis à de nombreux enfants de bénéficier de ces moments, car leurs parents ne peuvent pas toujours assumer les coûts élevés des colonies”, a par ailleurs déclaré la présidente de l’association Touche pas à mon enfant, Najat Anwar, dans une vidéo publiée sur Facebook concernant cette affaire.

“Cependant, nous nous sommes toujours demandé si le ministère chargé de ce programme surveillait ces camps. Aujourd’hui, nous allons communiquer avec tous les acteurs impliqués dans ce programme, ainsi qu’avec les ministères de la Jeunesse et des Sports, de l’Éducation, et les organisations de la société civile, ainsi que la Fédération nationale des colonies de vacances, a-t-elle ajouté. Notre objectif est de revoir cette opération et de rétablir la confiance auprès des familles bénéficiaires de ce programme.”