Il faudra au moins un an pour réparer intégralement les infrastructures endommagées. Dans le port de Tchornomorsk, 60.000 tonnes de céréales ont également été détruites, qui auraient dû être (…) expédiées par le couloir céréalier il y a 60 jours”, a annoncé Mykola Solsky, dans un communiqué publié sur le site de son ministère.
“La sécurité alimentaire mondiale est à nouveau en danger”
“L’infrastructure céréalière des négociants et transporteurs internationaux et ukrainiens a été la plus touchée”, a-t-il poursuivi, estimant que “la sécurité alimentaire mondiale est à nouveau en danger” avec ces attaques visant les sites ukrainiens liés à l’exportation des céréales.
Parmi les entreprises dont les infrastructures ont subi des dégâts, le ministre a cité la française CMA-CGM ou le groupe canadien Viterra.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé mercredi la Russie d’avoir “délibérément ciblé” dans ses frappes tôt dans la matinée des sites utilisés pour l’exportation des céréales ukrainiennes, trois jours après l’expiration d’un accord crucial sur le sujet.
Le Kremlin a annoncé lundi son refus de prolonger l’accord céréalier signé en juillet 2022 sous l’égide des Nations unies et de la Turquie, qui permettait de transporter de façon sécurisée les produits agricoles ukrainiens, malgré le conflit et le blocus des ports ukrainiens par la marine russe.