Plus précisément, le Conseil a appelé à prendre en compte les besoins de la nouvelle école en adoptant une approche systématique qui soutient la réforme globale et approfondie du système éducatif. Il a également recommandé d’établir un modèle pédagogique innovant permettant de passer de la simple transmission de connaissances à la promotion de l’apprentissage actif et de l’autonomie intellectuelle. Selon ce modèle, les compétences linguistiques seraient développées en synergie avec les autres compétences qui contribuent à la formation intellectuelle et culturelle.
En ce qui concerne l’application de l’ingénierie linguistique dans l’enseignement scolaire, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, le Conseil a suggéré d’utiliser une approche systématique pour identifier les besoins de la nouvelle école et adapter les programmes en conséquence. Cela impliquerait de définir les compétences linguistiques visées à chaque étape de l’éducation, de préciser les critères pour l’utilisation des langues dans l’enseignement et d’examiner les différentes méthodes d’apprentissage linguistique.
Le Conseil a souligné l’importance de préparer les enseignants en définissant les conditions d’accès à la profession d’enseignement des langues, ainsi que les exigences pédagogiques pour la formation, l’enseignement et l’évaluation professionnelle. Il a également recommandé de définir les normes et les niveaux de maîtrise des compétences linguistiques nécessaires à l’enseignement des langues, ainsi que d’évaluer les compétences linguistiques des enseignants en fonction des référentiels de fonctions et de compétences.
En outre, le Conseil a encouragé l’utilisation de méthodes de suivi et d’évaluation pour évaluer l’efficacité des programmes linguistiques, en particulier en ce qui concerne l’ouverture aux langues étrangères. Il a suggéré de revoir les étapes d’introduction des langues et les transitions linguistiques, en tenant compte des spécificités de chaque niveau d’éducation.