Éducation sexuelle à l’école : le Conseil supérieur de l’éducation dit non

Le Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique a appelé mardi à surmonter le schéma consistant à "endoctriner" les élèves à tous les niveaux d'enseignement.

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Lors d’une conférence de presse le 4 juillet, le Conseil a présenté ses vues sur quatre projets, soulignant la nécessité de prendre en compte l’intérêt supérieur de l’enfant comme pierre angulaire de la construction de la nouvelle école, insistant sur la nécessité d’une transition vers un modèle pédagogique basé sur les acquis de l’apprentissage.

L’intégration de l’éducation à la sexualité, réclamée par nombre d’acteurs de l’éducation, ne fait pas partie du projet, le Conseil estimant que cette question doit être portée au préalable à la communauté et que l’école ne peut décider sur cette question de société. Il affirme néanmoins être prêt à en débattre, soulignant que l’école reste au service de la société.

Un rôle social et culturel avant tout

Parmi les recommandations du Conseil, le rôle social de l’école doit être renforcé, selon les principes de justice sociale entre toutes les régions et tous les milieux, pour une meilleure égalité des chances et afin de réduire les inégalité entre les sexes.

Le Conseil appelle également à intégrer l’éducation culturelle, artistique et sportive dans les programmes et à les inclure dans les emplois du temps des enseignants et des élèves, tout en renforçant les ressources nécessaires à cet effet.

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Le Conseil a également mentionné l’adoption d’une évaluation périodique indépendante sur les niveaux quantitatifs et qualitatifs des établissements d’enseignement et la publication des résultats de ces évaluations afin d’améliorer les performances, l’implication effective des familles à travers le renforcement des liens directs, l’établissement d’une communication régulière avec eux, et leur implication dans l’action culturelle.

Il a recommandé le développement de l’enseignement à distance comme un modèle nécessaire, tout en évoquant les principes d’équité et d’égalité des chances, facilitant la possibilité pour le tiers secteur de contribuer au développement de l’enseignement scolaire conformément aux orientations générales du Nouveau modèle de développement.