Je suis conscient des perturbations et des manœuvres politiques et je ne souhaite pas m’impliquer dans cela”, a répondu Abdellatif Miraoui au groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement.
Saloua Berdhi, députée du groupe parlementaire du Mouvement populaire, a quant à elle exprimé son regret en déclarant que “notre pays est régi par la Constitution, les lois réglementaires et la loi-cadre, et est dirigé par des institutions. Malheureusement, après un an et demi à la tête du ministère, cela a suffi pour compromettre l’avenir de l’université marocaine dans l’incertitude”.
Berdhi a révélé que plusieurs établissements universitaires étaient actuellement dirigés par des intérimaires, ce qui soulève la question du retard pris dans ces nominations. Elle s’est interrogée sur l’existence de compétences et de procédures adéquates au Maroc, tout en accusant le ministre d’avoir confié des responsabilités à des personnes proches de lui, qui avaient déjà travaillé sous sa direction dans d’autres établissements universitaires.
En réponse à ces accusations, Miraoui a affirmé qu’il avait travaillé pendant huit ans dans le milieu universitaire marocain, en collaboration avec les gouvernements précédents. Il affirme ainsi connaître les subtilités de ce domaine et souhaite rester concentré sur l’objectif de servir le pays afin de disposer d’un capital humain qualifié.
Le ministre a rappelé dans ce sens les défis majeurs qui ont accumulé un retard de dix ans, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, des compétences personnelles, des compétences transversales et de la numérisation.