Bahija Simou, qui s’exprimait au Forum de la MAP sur le thème “Les Archives royales, une institution au service de l’histoire du Maroc”, a déclaré que le lancement de ce portail intervenait conformément aux directives royales “cadrant avec la profonde conviction du souverain que l’histoire est la clé pour comprendre le présent et se projeter à l’avenir, mais aussi le moyen de rapprocher les nations et de protéger les générations de toute dérive”.
Rendre accessible, “une nécessité impérieuse”
L’amélioration du mode de traitement des documents en tant qu’outil de recherche accessible au public et aux spécialistes est désormais “une nécessité impérieuse”, notamment dans le cadre de la démocratisation du document et du droit de tous à l’information et à la connaissance, a-t-elle souligné.
Selon la directrice, cette plateforme permettra aux citoyens d’accéder à des documents historiques du royaume et simplifiera la connaissance dans ce domaine, notamment à travers une section dédiée qui fournira des données sur les événements les plus marquants de l’histoire du Maroc.
Elle a par ailleurs passé en revue les principales missions de la direction des Archives royales, dont la collecte, la classification, la conservation et la numérisation des documents et archives, conformément aux volontés du roi Mohammed VI, qui a demandé à la direction de s’ouvrir sur son environnement pour la diffusion de connaissances à caractère historique.
Cette institution est devenue “un lieu incontournable pour les chercheurs marocains et étrangers qui s’y rendent pour prendre connaissance de ces documents”, a-t-elle souligné, avant d’ajouter que l’institution, fidèle à sa devise “La Direction des Archives royales au service du chercheur”, s’est attelée à tisser des liens avec les universités marocaines et à associer les historiographes et les chercheurs pour être constamment au service de la recherche et de l’histoire.
Directrice des Archives royales depuis 2008, Bahija Simou est membre de plusieurs commissions et fondations, comme le Comité scientifique de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit, la Commission marocaine d’histoire militaire et l’Association marocaine pour la recherche historique.
Professeur universitaire d’histoire moderne, elle est l’auteure de plusieurs publications en langues arabe et française, comme elle compte à son actif une série d’activités scientifiques ainsi que des contributions aux colloques internationaux.
(avec MAP)