Dans un bulletin d’alerte sismique, l’Institut national de géophysique (ING) a fait état de deux secousses telluriques dans la province d’Al Hoceima. La première secousse, d’une magnitude de 4,3 degrés et dont l’épicentre est situé dans la commune de Nekkour s’est produite ce dimanche à 07h59min 31sec (GMT+1), selon les données du Réseau national de surveillance et d’alerte sismique, relevant de l’ING, dans le même bulletin d’alerte.
La deuxième secousse, dont l’épicentre est situé dans la commune voisine d’Imrabten (province d’Al Hoceima), s’est produite à 09h36min 47sec (GMT+1), selon une autre alerte du Réseau national de surveillance. Survenue à une profondeur de 27 km, la seconde secousse s’est produite à quelques kilomètres de la première.
Pour rappel, dans la province de Driouch, mitoyenne de Nador, plus de 20 tremblements de terre en moyenne sont enregistrés chaque jour depuis plus d’un an. Sollicités par TelQuel, des experts expliquent les dessous des risques sismiques de la région.
Cette semaine, la Turquie et la Syrie ont été victimes de tremblements de terre destructeurs. Le Maroc, régulièrement touché par de nombreuses secousses telluriques, est-il à l’abri de tremblements d’une ampleur similaire ? Nacer Jabour, chef de division à l’Institut national de géophysique, et Taj-Eddine Cherkaoui, géophysicien et sismologue, ont répondu à nos questions.