Les incidents ont éclaté pendant une rencontre comptant pour la 12e journée de la Botola, remportée 2 à 0 par l’AS FAR de Rabat face à l’Olympique de Khouribga.
Les suspects, dont deux mineurs, ont été interpellés après des “accrochages” entre supporters à l’intérieur du stade qui ont dégénéré en “jets de pierres”, faisant douze blessés dans les rangs des forces de l’ordre, a précisé la DGSN dans un communiqué.
Une enquête judiciaire a été ouverte, a ajouté la police, qui ne précise pas s’il y a eu des blessés parmi les supporters et n’évoque pas d’éventuels dégâts matériels.
Ces derniers mois, la DGSN a fait état à plusieurs reprises d’arrestations pour des violences survenues dans les stades marocains.
Mardi, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a par ailleurs annoncé avoir sanctionné plusieurs clubs, allant de simples amendes à des matches sans public, à la suite d’incidents.
Le Maroc, devenu le mois dernier au Qatar la première nation africaine à atteindre les demi-finales d’une Coupe du monde, organise la prochaine édition du Mondial des clubs, du 1er au 11 février.
Les stades marocains sont fréquemment le théâtre d’actes de hooliganisme, notamment de bagarres entre “ultras” à l’intérieur et en dehors des stades.
Après la mort de deux supporters début 2016, les autorités avaient dissous des groupes d’ultras pour lutter contre le phénomène, interdisant même tout signe distinctif (slogans et banderoles) dans les stades, avant d’autoriser de nouveau leur présence en 2018.