Ceuta et Melilla sont espagnoles, point final”, a lancé le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares, ce vendredi à Séville, en réponse à la déclaration de l’ancienne ministre du Logement María Antonia Trujillo, qui avait affirmé à l’université de Tétouan que les deux enclaves étaient “un affront à l’intégrité territoriale du Maroc”.
L’ancienne ministre espagnole a depuis réitéré sa position. “La revendication par le Maroc de Ceuta et Melilla est pleinement justifiée et inscrite dans son idéologie nationale”, a-t-elle déclaré dans une interview accordée à nos confrères de Rue 20, samedi dernier.
Pour le chef de la diplomatie du royaume ibérique, “l’espagnolité de Ceuta et Melilla ne laisse doute à personne”, rapporte l’agence de presse Europa Press.
À cause de ses propos, incohérents avec la position officielle de Madrid, Trujillo a été considérée “non grata” dans les deux villes, suite à des votes des Parlements des deux enclaves.
“En Espagne, il n’y a pas de liberté d’expression quand on se sépare de la pensée officielle”, a-t-elle dénoncé à Rue 20, estimant que “la liberté d’expression et d’information est plus protégée au Maroc qu’en Espagne”.