Au centre de l’affaire se trouvent des allégations de harcèlement, d’exploitation de femmes, de disparition de cadeaux et de conflits aigus. “Dans l’affaire, qui a été révélée pour la première fois ce lundi 5 septembre, de hauts diplomates et hommes politiques israéliens seraient impliqués”, indique un média israélien.
La même source informe que l’enquête se concentre sur la conduite de David Govrin, qui était l’ambassadeur d’Israël en Égypte et qui est aujourd’hui le chef de la mission au Maroc.
En raison de soupçons faisant l’objet d’une enquête, une délégation, qui comprenait un certain nombre de hauts fonctionnaires, dont l’inspecteur général du bureau Hagai Behar, est arrivée précipitamment à l’ambassade au Maroc la semaine dernière.
Le ministère israélien des Affaires étrangères enquêterait également sur des “allégations d’exploitation de femmes” par un haut représentant de l’ambassade, de “harcèlement sexuel” et d’allégations d’“atteintes à la pudeur”.
De plus, le ministère enquêterait sur un cadeau de valeur provenant de la maison royale marocaine lors des célébrations de la fête de l’indépendance de l’État d’Israël. Ce cadeau aurait disparu ou aurait été volé et n’a pas été signalé comme demandé, selon les plaintes reçues par le ministère des Affaires étrangères, indique la même source israélienne.
Le bureau enquêterait également sur un conflit au sein du bureau de représentation entre le chef de la mission, David Govrin, et l’officier de sécurité, qui est responsable de la sécurité et du bon fonctionnement de la mission israélienne.