Extraction des phosphates : le britannique Rainbow Rare Earths scelle un accord de partenariat avec l’OCP et l’UM6P

L’accord porte sur l’exploitation de l’expertise et du savoir-faire du géant national OCP et de l’Université polytechnique Mohammed VI (UM6P), en termes de techniques optimales d’extraction des phosphates et terres rares.

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Créée en 1962, l'usine Phosboucraa a atteint un chiffre d'affaires de 766 millions de dirhams en 2013, soit environ 6 % des ventes totales de l’OCP. Crédit: DR

Dans un communiqué rendu public lundi 22 août, le britannique Rainbow Rare Earths, spécialisé dans l’exploration minière, a annoncé la signature d’un accord-cadre avec le géant national du secteur, OCP, et son université UM6P.

En vertu de ce partenariat, la filiale sudafricaine de Rainbow, qui dit vouloir devenir un producteur mondial de métaux de terres rares, profitera de l’expertise et du savoir-faire de l’office chérifien et de l’UM6P, en vue de “poursuivre l’étude et le développement des techniques optimales d’extraction des éléments de terres rares du phosphogypse (gypse non naturel, utilisé pour la fabrication de l’acide phosphorique et des engrais phosphatés, ndlr).

Les trois parties ont exprimé leur intention de “développer la voie optimale pour l’extraction des terres rares du phosphogypse, et le traitement ultérieur de ces terres rares en éléments séparés”.

Reconnaissant “l’énorme potentiel du phosphogypse en tant que source précieuse de terres rares”, le PDG de Rainbow a indiqué que ses équipes se concentraient “sur l’obtention d’opportunités de collaboration et de partage d’expertise, ainsi que sur l’accès à de nouveaux approvisionnements”.

Ces explorations seront menées dans le projet de Phalaborwa, en Afrique du Sud, qui comprend une estimation de ressources minérales présumées de 38,3 Mt à 0,43 % de TREO contenues dans des résidus de gypse empilés dans des piles non consolidées, précise-t-on.

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