L’adhésion à ce groupe mettrait l’Algérie, pays pionnier du non-alignement, à l’abri des tiraillements entre les deux pôles”, a déclaré le président lors de sa rencontre périodique avec la presse algérienne, avant d’ajouter qu’ils (les pays du groupe) “constituent une force économique et politique”.
Abdelmadjid Tebboune a souligné que “l’adhésion au groupe BRICS était tributaire de conditions économiques auxquelles l’Algérie satisfait en grande partie”. Il a en outre souligné qu’il ne fallait pas “devancer les événements”, mais qu’il y aurait “de bonnes nouvelles”.
Pour rappel, le président algérien avait participé fin juin par visioconférence au sommet du groupe. Il y avait mis en avant “l’approche de l’Algérie concernant l’impérative instauration d’un nouvel ordre économique où régneront parité et équité entre pays”, selon un compte rendu de l’agence officielle APS.
Alors que les puissances occidentales tentent d’isoler la Russie, après l’enclenchement de la guerre en Ukraine, l’Iran et l’Argentine ont également exprimé leur volonté de rejoindre les BRICS.
Bien que le président argentin Alberto Fernandez ait affirmé la semaine dernière que son pays avait “l’intention d’intégrer le groupe en tant que membre à part entière”, le gouvernement de Buenos Aires n’a pas encore fait d’annonce officielle, suite aux déclarations de la diplomatie russe. Pour Téhéran, qui a déjà soumis sa candidature, son adhésion constituerait une “valeur ajoutée pour les deux parties”.
À la recherche de nouveaux alliés en Amérique latine, en Asie et au Moyen-Orient en vue de faire face aux sanctions occidentales, la Russie a confirmé le lancement du processus de l’élargissement des BRICS, selon l’agence de presse espagnole EFE.
En ce qui concerne l’adhésion au groupe, le chef de la diplomatie russe indiqué qu’elle devrait être consensuelle et a noté que “le critère principal sera avant tout d’assurer l’efficacité future et l’augmentation des résultats pratiques de cette organisation”.
(avec AFP)